Très mauvaise expérience.
Rappel des faits :
En mon absence, ma mère (74 ans) a dû faire appel à un serrurier pour changer la serrure de la porte de la cave, car la clé était cassée dedans, porte en position ouverte.
• Premier prix annoncé : environ 700 € → ma mère refuse.
• Prix final proposé : 412 €.
• Ma mère accepte oralement, pensant ne pas avoir le choix.
Aucun devis signé, ni avant ni après l’intervention.
À mon retour, je conteste :
• Le prix élevé du barillet (318 €). Un barillet entre 70 et 100 € tel que proposé dans les grandes enseignes de bricolage était amplement suffisant.
• Je demande un remplacement par un modèle à tarif raisonnable. Le serrurier refuse.
Il invoque alors plusieurs « gestes commerciaux » discutables :
• 250 € de frais d’ouverture… alors que la porte était déjà ouverte
• 99 € de frais de déplacement, soi-disant offerts, mais quand même facturés
• Une « remise » de 120 € à condition que je retire mon avis négatif
• Et une menace de poursuites judiciaires si je ne retire pas cet avis
Rappel de mes droits :
1. Droit de donner mon avis :
- En France, chacun a le droit de s’exprimer librement, y compris en ligne, tant que l’avis exprimé est factuel, mesuré et non diffamatoire (article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme).
- Un avis négatif mais fondé, basé sur une expérience réelle, n’est pas diffamatoire et n’est pas punissable.
- Tenter de faire taire un client par intimidation ou chantage (ex. : contre une remise) peut être considéré comme une pratique commerciale abusive.
2. Obligation de devis :
- Pour toute intervention supérieure à 150 €, un devis écrit, daté et signé est obligatoire avant d’effectuer les travaux (article L111-3 du Code de la consommation).
- Si aucun devis n’a été signé, le client peut contester la facture.
3. Protection des personnes vulnérables :
- Ma mère, âgée de 74 ans, pourrait être considérée comme une personne vulnérable. Si elle a accepté oralement sous pression ou en situation de stress, cela peut remettre en cause la validité du « consentement ».
- Il peut être envisagé de signaler ces faits à la Répression des Fraudes (DGCCRF) si les pratiques semblent abusives ou trompeuses.